Publié dans Politique

Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député

Publié le lundi, 02 juin 2025

Alors que le remaniement du Gouvernement n’est pas encore à l’ordre du jour, certains politiciens tentent à tout prix de pousser certains membres du Gouvernement vers la sortie. En effet, deux ministres coachs de l’ ex–chef lieu de province de Mahajanga sont actuellement les cibles d’une campagne de dénigrement menée par un parlementaire. Ce dernier, qui n’est autre qu’un député indépendant élu à Mahajanga II, n’hésiterait pas à manœuvrer pour évincer les deux membres du Gouvernement en question. Il va jusqu’à lancer une pétition auprès de ses homologues parlementaires dans l’unique but de faire tomber ces deux têtes au sein de l’équipe gouvernementale.

 

Ce parlementaire se serait également mis à dos le chef du District de Mahajanga II. Selon les indiscrétions, son aversion remonte aux dernières élections communales et municipales après que les candidats qu’il avait soutenus n’ont pas été élus. Après cette défaite, ce député a réclamé l’éviction du chef District mais sa démarche se serait heurtée à l’opposition ferme de ces deux membres du gouvernement. Ces derniers qui estiment que le numéro un du District œuvre en faveur du développement local et ne devrait donc pas être écarté. D’ailleurs, le chef District a également reçu le soutien de tous les maires IRMAR élus dans le District de Mahajanga II.

Pourtant, le député en question traînerait déjà des casseroles. Des informations officieuses font savoir son implication dans une affaire de construction illicite. Il aurait, en effet, déposé une demande d’autorisation pour une construction R+1 alors que le bâtiment a largement dépassé ce standard. Malgré de nombreuses décisions de suspension, le parlementaire ne s’y est pas conformé. Force est de constater que le député en question se complaît à commettre différentes formes d’abus. Autant d’attitudes déplorables qui amènent à s’interroger sur la crédibilité d’un élu qui se dit partisan du régime mais qui mène pourtant des batailles intestines risquant de fragiliser le pouvoir.

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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